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09/05/2016

Méditer ou prier dans la nature...

 

Grâce à l'ouvrage de Mr Philippe Roch aux éditions Jouvence, j'ai été sensibilisée à la méditation et à la prière au sein de la nature. Jusque là je pensais que les lieux les plus indiqués pour cela étaient une église ou ma propre chambre. Je croyais en effet que les bruits extérieurs même légers risquaient de me déranger.

 

Tout d'abord, si pratiquement tout le monde en France sait ce que signifie prier, le terme de méditation mérite quelques explications. C'est, selon moi, rester immobile, assise le dos droit et les yeux fermés de préférence ce qui calme le corps et apaise les pensées. Certains méditent en position de lotus, c'est à dire les jambes croisées et assis sur un coussin. Mais ce n'est pas indispensable: chacun trouve en effet ce qui lui convient le mieux.

 

Au début, cela m'a paru inconfortable et j'avais du mal à tenir longtemps l'immobilité. J'ai senti peu à peu que méditer me permettait d'entrer dans une attention différente, de me lâcher totalement. D'après mon expérience personnelle, ce qui aide le plus au début est de partir dans la méditation en suivant sa respiration. J'ai expérimenté des méditations de groupe, guidées ou pas et des méditations en solitaire.

 

Dans la nature, il y a certes des chants d'oiseaux, des cloches qui se mettent à sonner, des odeurs de jasmin ou de roses, le bruissement des feuilles avec le vent. Toutefois, je m'aperçois que choisir un bel emplacement face au soleil qui se lève ou se couche, respirer de l'air pur, admirer la beauté du monde aide à trouver rapidement une forme de paix bienveillante. Tout peut être accueilli grâce à nos cinq sens, l'écoute extérieure ne troublant pas forcément l'écoute intérieure...

 

Je compte passer à l'étape suivante: m'adosser à un vieux figuier dans un coin retiré de mon jardin, afin de me sentir en lien avec les pulsations du monde vivant. Car j'ai besoin de me sentir à l'unisson du renouveau printanier, de cette force de vie, qui parfois me manque présentement.

Un arbre, particulièrement ce figuier centenaire qui continue à reverdir chaque année et à donner des fruits, me semble un beau symbole d'abandon confiant à la vie, à la force tranquille de la nature en laissant de côté des pensées de peurs du lendemain.

 

J'imagine en outre que si nous sommes nombreux à méditer et à prier pour la terre, pour la paix, pour l'amour, afin d'inspirer tous les êtres humains, nous trouverons ensemble, dans le silence de nos cœurs, une guidance vers un chemin susceptible de faire du monde un véritable paradis. Cela vaut la peine d'essayer, n'est ce pas?

Lyliane