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03/10/2016

Aider les migrants, est-ce un délit de solidarité?

 

Le journal La Croix du 13 mai 2016 s'interroge: aider des sans papiers est-ce un délit? Les journalistes rappellent que le délit de solidarité a été partiellement abrogé en 2012. Depuis cette date, en effet, le droit d'héberger chez soi des migrants sans papiers est admis au titre de l'aide humanitaire à condition qu'il n'y ait aucune contrpartie demandée.Toutefois, l'aide à la circulation des étrangers, n'est toujours pas très bien vue par les services de police et de justice dans notre pays.

 

Des militants d'Associations comme Habitat et Citoyenneté dans la région niçoise ou de Terre d'Errance près de Calais en savent quelque chose. Ils sont régulièrement contrôlés en voiture dans leurs transports bénévoles d'exilés et certains tribunaux comme celui de Grasse (06) n'hésitent pas à condamner des membres d'associations humanitaires à de lourdes amendes.

 

Touchés par les bidonvilles où vivent ces pauvres gens dans le Pas de Calais ou par la partie de cache-cache avec les forces de l'ordre qu'ils doivent faire à la frontière italienne, des militants néanmoins continuent à s'investir pour héberger et aider ces migrants. Des sympathisants à Terre d'Errance, en octobre 2015, avaient même osé exprimer publiquement leur soutien à cette Association.

 

Peut-on à notre époque encore poursuivre des personnes pour leurs gestes solidaires désintéressés, alors que le droit français l'admet? La question reste posée aux citoyens que nous sommes...

Lyliane