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06/09/2016

Chemins d'école...

 

 

Sur Arte, j'ai vu le 3/9/2016 une suite de reportages sur les enfants de différents pays, qui parcourent de longues distances pour aller en classe. Au moment où nos enfants et petits enfants reprennent la classe en France, j'ai pensé que ces petits films étaient bienvenus. Car quel contraste entre ces enfants du Nicaragua, d'Ethiopie, de Nouvelle Guinée et du Mexique, qui marchent des kilomètres, exposés aux serpents ou aux coyotes et les nôtres, qui arrivent sacs au dos en voiture jusque devant l'école, véhiculés par leurs parents!

 

Chez nous, l'école est obligatoire jusqu'à 16 ans, que l'on soit garçon ou fille, que l'on habite la ville ou la campagne. A chaque rentrée, les parents reçoivent de l'état une somme d'argent pour équiper leurs enfants. Des écoles existent un peu partout avec cantine et garderie le soir. Les enseignants reçoivent une formation selon les niveaux où ils enseignent. A-t-on vraiment conscience du privilège que constitue le fait de pouvoir accèder à la culture dans notre pays?

 

Au Nicaragua, des enfants pauvres doivent aider leurs parents aux tâches journalières avant de partir à l'école; en Ethiopie les grands de 14 ans après la classe vont travailler dans les mines de sel pour aider leur famille. Ils gagnent 4 euros par jour! En Papouasie, traverser la forêt vierge n'est pas sans risque (mygales, serpents). Un mexicain de 8 ans peut avoir à gravir des montagnes sur plusieurs kilomètres pour aller s'instruire. Celles et ceux qui ont la chance de pouvoir bénéficier de quelques heures de classe parcourent en effet des distances importantes tout seuls à pied ou en barque. Et une fois à l'école, ils sont tous ensemble à étudier qu'ils soient âgés de 4 à 14 ans, ce qui oblige la maîtresse à se partager entre tous.

 

Pour toutes les familles de ces pays, la plupart du temps totalement

analphabètes, faire apprendre à lire et écrire à leurs enfants est un

moyen d'espérer pour eux un avenir meilleur. Ils sont prêts à tous les

sacrifices pour cela, car les frais de scolarité ne sont pas gratuits!

Parfois comme au Mexique ou en Nouvelle Guinée, vu l'éloignement,

les enfants doivent rester une année en pension. Et bien peu de

filles encore ont accès à l'étude... Garder et nourrir les animaux,

s'occuper des petits frères et sœurs, aller chercher de l'eau au puits,

quand elles ne sont pas mariées dès l'âge de 15 ans.

 

Prenons conscience de la chance que nous avons de vivre dans un pays

développé, où les enfants peuvent jouer et étudier... Et cessons de nous

plaindre pour tout ce qui n'est pas parfait chez nous, en pensant à ces

enfants du monde, qui n'ont pas autant de facilités matérielles que

nous...

Lyliane