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04/09/2020

Nouvelle Guinée: réservoir de biodiversité...

Un réservoir sans fin. C'est un classement tout particulier dont la Nouvelle-Guinée vient de prendre la tête. Selon une étude publiée dans la revue Nature, détaillée par The Guardian, cette île située dans le Pacifique est désormais considérée comme l'archipel avec la plus grande diversité végétale. En Nouvelle-Guinée, on trouve plus de 13 500 espèces de plantes différentes. Elle devance de loin Madagascar, qui détenait le précédent record, avec plus de 19 % d'espèces en plus.
L'étude aura mobilisé 99 botanistes membres de 56 institutions différentes réparties dans 19 pays. Ils ont analysé des milliers d'échantillons, dont les plus anciens ont été récoltés dès le XVIIe siècle. Mais la Nouvelle-Guinée devrait encore donner du fil à retordre aux spécialistes du monde végétal. Selon les auteurs de l'étude, plus de 4 000 nouvelles espèces de plantes pourraient être découvertes dans les 50 prochaines années sur l'île. « C'est un paradis qui pullule de vie », se réjouit auprès du Guardian le biologiste Rodrigo Cámara-Leret de l'université de Zurich, l'un des principaux auteurs du papier.
Lire aussi Le tour du monde des dernières tribus : les Ankavé de Papouasie-Nouvelle-Guinée
Un environnement propice à la biodiversité
L'environnement de Nouvelle-Guinée est propice au développement de la biodiversité. C'est aussi la troisième plus grande île du monde en termes de superficie. Elle est divisée entre les provinces indonésiennes de Papouasie et de Papouasie occidentale, ainsi que l'État indépendant de Papouasie-Nouvelle-Guinée. « Cela permet le développement de plusieurs types d'habitats, comme les mangroves, les forêts marécageuses, les forêts tropicales mais aussi les forêts de montagne, qui ont des niveaux élevés d'endémisme », souligne Rodrigo Cámara-Leret. Des montagnes, dont l'altitude monte jusqu'à 5 000 mètres, parsèment également tout le territoire.
Lire aussi Le grand voyage des plantes
« Et puis tout au sommet, juste en dessous de la limite de croissance des plantes, on trouve ces prairies alpines. Cet habitat est tout simplement unique en Asie du Sud-Est et caractéristique de la Nouvelle-Guinée », poursuit le chercheur. La Nouvelle-Guinée est le terrain de jeu rêvé pour les botanistes du monde entier : un grand nombre d'espèces ne peuvent être observées que sur cette île. Cependant, les expéditions sur place sont trop sporadiques et il est presque impossible aujourd'hui d'évaluer annuellement le nombre de plantes qui poussent sur place. Avant l'étude publiée dans Nature, leur nombre était estimé entre 9 000 et 25 000.

Selon lepoint.fr- Le Point - mercredi 5 août 2020

03/09/2020

Manger cru pour un regain de vitalité...

Dans la revue Plantes et Santé, un article de Mme Laure Martinat nous apprend que, sans être forcément crudivore, il est souhaitable d'adapter ses menus pour qu'ils soient plus riches en vitamines, nutriments et enzymes. En effet, "manger cru comporte de nombreux avantages en terme de santé préventive". Ce mode d'alimentation permet en premier lieu de faire la part belle aux aliments non transformés, d'origine biologique et sans additifs chimiques. A partir de 60° la vitamine C est détruite par la cuisson des fruits et légumes, alors que la plupart des vitamines B et E disparaissent à partir de 90° et que la vitamine A, les minéraux et les oligo-éléments sont éliminés vers 100°. Toutefois, il faut habituer son organisme à passer du cuit au cru, car les fibres alimentaires peuvent irriter l'intestin. Des cures crudivores aux changements de saison sont à recommander, lorsqu'on souhaite faire des paliers pour retrouver une bonne santé.ées

Ensuite, manger cru nous évite des modes de cuisson qui favorisent la formation de composés toxiques appelés produits de glycation avancée ou de la réaction de Maillard (barbecues...). Enfin, pour varier les plaisirs, il est possible de se servir de la lactofermentation qui améliore le réensemencement de la flore intestinale. On peut, par exemple, associer à ses menus du miso, du tamari, de la choucroute et boire des jus de légumes lacto-fermentés ou du kéfir. Les graines germées et autres pousses permettent "d'augmenter le taux de vitamines et de minéraux des nutriments ingérés". Mme Irène Grosjean, naturopathe, prône l'alimentation vivante, qui fait la part belle aux jus et aux smoothies. Elle y ajoute des laits végétaux pour les apports en calcium, des graines germées, des tisanes non sucrées et des soupes de légumes mixés. Un extracteur de jus à froid permet même de faire parfois des jus d'herbes et de graines germées.

Pour aller plus loin avec ce sujet, consulter sur Internet par exemple le site: www.santenaturopathie.com ou la classification des aliments selon leur vitalité de Mr Edmond Bordeaux Szekely, philosophe et humaniste.

Lyliane

Intérêt de l'urine humaine en agriculture...

L’urine contient des nutriments utiles aux plantes et pourrait réduire l’usage d’engrais chimiques. Reportage auprès d’agriculteurs et de chercheurs qui testent cet « engrais du futur ».
Et si l’urine des Européens remplaçait les engrais industriels d’origine minérale ? Connue depuis des siècles, mais abandonnée en Europe pendant la révolution industrielle, l’urine humaine est à nouveau considérée comme une alternative crédible aux engrais chimiques dans l’agriculture.

Outre la création d’engrais, recycler les urines permettrait aussi de limiter la pollution des eaux. Reste à construire les outils pour les récolter massivement, ce à quoi s’emploient déjà des entrepreneurs et inventeurs français. « Le Monde » est parti à leur rencontre.

Sources : Le système alimentation/excrétion des territoires urbains : régimes et transitions socioécologiques (Thèse de doctorat de Fabien Esculier)

Optimisation des cycles carbone, azote, phosphore en ville (Laboratoire Eau Environnement et Systèmes Urbains).uelle quantité d’urine utiliser pour fertiliser vos cultures de légumes ? (Laboratoire Eau Environnement et Systèmes Urbains)

Caractérisation des pratiques et des impacts de la gestion des matières de Toilettes Sèches Mobiles (Etude coordonnée par Toilettes du monde)

Etudes sur les risques et les règles d’utilisation des toilettes à séparation (OMS - en anglais)

Utilisation sans risque des eaux usées, des excreta et des eaux ménagères (OMS)

Protocole Toopi à Bordeaux

Entreprise Ecosec selon Le Monde

02/09/2020

Au Cameroun, les ONG de protection de l'environnement ont eu gain de cause...

Les ONG de protection de l’environnement ont eu gain de cause : cette forêt, qui abrite des primates menacés d’extinction, ne sera pas exploitée, a annoncé le gouvernement camerounais mercredi 12 août.

Le gouvernement camerounais a annulé sa récente décision autorisant l’exploitation d’une forêt vierge, a annoncé mardi 11 août le Premier ministre Joseph Dion Ngute, un revirement souhaité par des ONG qui avaient notamment souligné la présence de primates menacés d’extinction dans cette zone.
Mi-juillet, le gouvernement camerounais avait décidé d’affecter à la production du bois d’œuvre plus de 68 000 hectares de la forêt d’Ebo, située au nord de Douala (sud), la capitale économique.
Les communautés locales et Greenpeace avaient dénoncé cette décision, des riverains promettant de tout mettre en œuvre pour obtenir l’annulation de cette mesure.
Joseph Dion Ngute a indiqué avoir procédé le 6 août au retrait du décret par lequel il avait autorisé le projet d’exploitation de cette forêt.
Le Premier ministre explique être revenu sur sa décision sur très hautes instructions du président de la République, Paul Biya.


Des primates menacés d’extinction dans cette forêt
La forêt d’Ebo accueille notamment des primates menacés d’extinction. Le gouvernement camerounais avait par le passé décidé de faire de cette forêt un parc national.
La forêt d’Ebo abrite des primates en danger critique d’extinction dont la condamnation à mort a été signée par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, avec l’approbation de la présidence de la République du Cameroun, avait déploré Sylvie Djacbou, chargée de la forêt chez Greenpeace Afrique.
Alors que le Brésil a été pointé du doigt pour avoir atteint un niveau de déforestation record de l’Amazonie au premier semestre, la déforestation s’accélère également en Afrique, avait prévenu l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en mai.
La forêt tropicale du bassin du Congo couvre 200 millions d’hectares, et est la deuxième plus grande forêt tropicale au monde après l’Amazonie.

Selon AFP. - Ouest-France - mercredi 12 août 2020

01/09/2020

Un film plein d'espoir sur l'agriculture tourné par un jeune de 20 ans ...

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Le film FUTUR D’ESPOIR enfin disponible en DVD dans l’espace « BOUTIQUE » !

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Concernant les projections organisées rendez vous dans la rubrique « projection » en bas de page.

« Guillaume Thébault est allé à la rencontre de celles et ceux qui font vivre la souveraineté alimentaire et le droit à l’alimentation. Il faut lui dire bravo. Son film intelligent va participer à l’éveil des consciences. »

                                                                                                                                                       Jean Ziegler*

*ancien rapporteur spécial du droit à l’alimentation pour l’ONU et membre du comité consultatif du Conseil des droits de l’homme des Nations unies.


« Futur d’espoir » est un film documentaire qui suit le parcours d’un jeune de 17 ans qui se questionne sur le monde. Au travers d’une quinzaine d’interviews ce jeune garçon va construire sa propre opinion sur l’agriculture. Il découvrira que ce monde là est moins joyeux que ce qu’il s’imaginait. Pourtant, ce jeune, plutôt que de souligner ce qui va mal dans le monde agricole, va tenter de montrer ce qui va bien ; des alternatives, qui selon les personnes interviewées, se présentent comme des solutions aux

systèmes agricoles actuels. Durant 1h30, ce jeune homme ira interviewer : un économiste (Serge Latouche), un disciple gandhien (Rajagopal Puthan Veetil), un botaniste et écrivain (Gilles Clément), des maraîchers bio, une gardienne de semences, un responsable de magasin bio, un scientifique (Gilles-Eric Séralini), un enseignant, un agriculteur biodynamique, un permaculteur, un conseiller en maraîchage et une personne qui anime des jardins partagés. Toutes ces personnes, bien qu’ayant une orientation professionnelle différente, apporteront leur expérience et leur savoir pour répondre à la question : «  Les méthodes d’agricultures dites alternatives, peuvent-elles réellement nourrir l’humanité de manière durable ? »


Ce film bien que personnel, souhaite faire partager à tout le monde, les solutions qui existent qui peuvent être entreprises par chacun d’entre nous. Il préfère mettre en avant les actions positives que celles négatives. De plus, ce film se déroule dans contexte local et met en avant des personnes que nous côtoyons quotidiennement et dont nous ignorons toutes les belles choses qu’elles font.


Ce film intervient au moment où le monde agricole est frappé de plein fouet par des problèmes économiques et environnementaux. Il veut donc apporter des solutions pour essayer de limiter les dégâts.


Infos techniques :

Durée : 94 minutes

Réalisateur : Guillaume Thébault

Année de réalisation : 2015 -2016

Prix : Prix Greenpeace

Langues : Français (V.O)

Sous-titres : anglais, français, italiens, allemands.

Distributeur : Ligne7 (www.ligne7.fr) – programmation@ligne7.fr

Numéro de visa C.N.C : 148099

format disponible : DVD, DCP, Blu-ray

DVD à la vente : Disponible dans l’espace  » Boutique

https://futurdespoir-lefilm.com/