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04/12/2019

Etats Généraux de l'éducation...beaucoup de belles réalisations!

C’est une force invisible. Dans le secteur de la toute petite enfance jusqu’à l’entrée des jeunes dans la vie active, des milliers d’enseignants, associations, éducateurs, œuvrent pour rompre les déterminismes qui assignent les élèves, en fonction de leur origine sociale ou de leur passé scolaire, à un destin pas toujours choisi. Alors que ce mercredi 13/11/2019 s’ouvrent les Etats généraux de l’éducation, rendez-vous auquel Le Parisien s’associe, voici cinq exemples d’initiatives qui font leurs preuves au quotidien.
Des SMS pour coacher les jeunes parents
Objectif : améliorer le niveau de langage des bébés pour leur donner plus de chances de réussir à l’école.
Comme toutes les bonnes idées, celle-ci paraît toute bête : depuis deux ans, l’association 1001 Mots prodigue des conseils d’éducation aux familles… par SMS. Dans les messages : des idées de jeux éducatifs ou de petites astuces, prodiguées par des orthophonistes chevronnées, qui ne nécessitent ni temps ni argent, mais permettent efficacement de développer le langage dès 6 mois.
« Les choses à faire ne sont pas très compliquées, mais encore faut-il les expliquer aux parents : lire les histoires en faisant des gestes, les chanter, parler aux bébés, peu importe dans quelle langue, pour favoriser leur développement neuronal, égrène Pierre Lefranc, le président de l’association. Les parents sont très heureux de recevoir ces messages, ils ont le sentiment qu’on s’occupe aussi d’eux. »
L’expérience a été menée cette année auprès de 700 familles dans le quartier de la Goutte-d’Or à Paris, à Trappes (Yvelines) et se développe actuellement dans le Loiret.
Des écoliers bien dans leurs baskets
Objectif : apprendre aux enfants à gérer leurs émotions.
Bien sûr, il faut apprendre à lire, écrire et compter. Mais ces connaissances « cognitives », disent les chercheurs, ne suffisent pas à fabriquer de bons élèves, et surtout, des enfants épanouis. « Les compétences sociales et émotionnelles sont tout aussi importantes et ne sont pourtant quasiment pas enseignées », relève Vanessa Duchatelle, chercheuse en économie et cofondatrice de ScholaVie.
Cette toute jeune association forme des professeurs des écoles pour qu’ils enseignent à leurs élèves l’art de reconnaître ses forces, gérer ses émotions, écouter l’autre… Dans certaines classes, les écoliers remplissent quotidiennement, à coups de petits mots, un « bocal de la gratitude ». D’autres se lancent chaque semaine un défi bienveillant : faire un compliment ou raconter un moment positif de sa journée.
L’association vient de monter un comité de suivi pour évaluer l’impact de ces séances. D’ores et déjà, note Vanessa Duchatelle, « des études anglo-saxonnes ont montré des effets positifs sur la santé des enfants, et leur réussite scolaire ».
Les futurs chanteurs d’opéra détectés
Objectif : recruter de jeunes artistes sur leur potentiel.
La détection, tous les footballeurs en connaissent le principe. L’Opéra-Comique de Paris a copié le concept. Chaque année depuis 2016, la vénérable institution pose ses valises dans une ville de banlieue, pour y entendre tous les enfants d’une classe d’âge et y dénicher les étoiles de demain. Peu importe leurs acquis, les jeunes sont recrutés sur la promesse de leur talent brut.
« On les teste sous forme de jeux, puis on propose aux familles de nous rencontrer », explique Sarah Koné, fondatrice du projet. « Il faut parfois lever des a priori sur le monde du spectacle, mais quand on dit aux parents que 100 % de nos maîtrisiens décrochent leur bac, cela lève les freins », remarque Olivier Mantei, le directeur de l’Opéra-Comique.
Au terme de la sélection, sept élèves (sur 300 vus au départ) deviennent des « enfants du spectacle ». Leur apprentissage artistique se fait directement sur les planches, à grande vitesse, en plus de leur scolarité. Depuis la rentrée, la Maîtrise populaire de l’Opéra a déjà participé à trois productions professionnelles.
Comme en entreprise, mais avec les copains
Objectif : permettre aux jeunes qui n’aiment pas l’école de se lancer dans le monde du travail. Une mini-usine dans une mini-école : tel est le principe des écoles de production./FNEP/Fabrice Lang
« Tu vois cet avion ? Dedans, il y a peut-être une pièce que j’ai fabriquée. » Ce collégien, si fier aujourd’hui de ses compétences en soudure, détestait l’école, et elle le lui rendait bien. Il a bifurqué après la 4e dans une école de production.
Dans ces structures hybrides entre le lycée professionnel et l’apprentissage, les jeunes apprennent un métier en fabricant de vrais produits, vendus au prix du marché à de vrais clients, exactement comme dans une entreprise. Mais cette mini-usine se niche dans une mini-école. Une classe de dix jeunes, chapeautée par un adulte qui leur apprend le métier, et cinq enseignants pour les matières générales.
« Entre 15 et 18 ans, les jeunes sont fragiles. Ce sont des homards sans carapaces, compare Dominique Hiesse, le président de la fédération des écoles de production. Cette structure les protège et, à la sortie, il y a cinq offres d’emploi pour chacun. » Le concept, qui vient d’obtenir une pleine reconnaissance de l’Etat, est en plein essor : 26 projets d’ouverture sont à l’étude et 33 écoles fonctionnent déjà.
3 jours pour aider les étudiants à trouver leurs envies
Objectif : aider les 16-30 ans à découvrir leur potentiel.La FabriK à DécliK permet à des jeunes d'horizons très différents de réfléchir à leurs envies./Arthur Péquin
Inspirée d’un programme québécois qui fait ses preuves depuis quinze ans, la FabriK à DécliK, créée par l’association Osons ici et maintenant, est une cure de confiance en soi. Une fois par an, à Bordeaux et à Lyon, une centaine de jeunes de 16 à 30 ans, issus d’horizons très différents, se rassemblent pour trouver leur envie. Moyennant une participation de 30 euros pour trois jours, ils écrivent des petits mots sur des pense-bête, font du sport, de la musique, discutent en cercle, assis, debout…
« La plupart ont 23 ans et bien souvent, c’est la toute première fois qu’ils ont l’occasion de réfléchir à leurs envies », remarque Soizic Lenoir, la cofondatrice de l’association. Elle croise « beaucoup de jeunes surdiplômés, qui ont suivi les étapes de la scolarité sans se poser de questions et qui, à la fin, ont perdu le fil. Ils ne savent plus ce qui les intéresse. » A l’issue du programme, beaucoup poursuivent leur route avec en poche, une ébauche de projet de métier, d’association, d’entreprise".

Selon Christel Brigaudeau - Le Parisien - mardi 12 novembre 2019

Le blablacar de la pêche...

Dans le journal Nous, Mme Amandine Roussel nous fait connaître l'initiative de Mr Gilles Fonseca, basé près de Fréjus-Saint-Raphaël, dont le principal loisir est d'aller à la pêche. L'idée lui est venue de lancer une application il y a quelques mois, qu'il a nommée Captain Fisher, afin de mettre en relation des pêcheurs et des amateurs de pêche pour qu'ils puissent partager un bateau. Ce click and boat ou blablacar de la pêche permet l'inscription des deux parties  pour une sortie d'un jour ou la location de son bateau seul, équipé ou non. L'amateur quel que soit son niveau peut ainsi renseigner ses goûts (à la traîne ou à la palangrotte...) pour son choix du jour.

Depuis le mois de septembre 2019, donc, Captain Fisher est disponible en téléchargement gratuit sur Apple ou Android sur toute la France et elle couvre notamment la Bretagne et la côte méditerranéenne. il y a même des possibilités à la Réunion, à Mayotte  et à l'île Maurice. Pour le moment, dit Mr Fonseca, "il y a près de 100 bateaux inscrits et plus de 500 téléchargements". Aujourd'hui, l'application est traduite automatiquement en anglais et un projet existe pour la développer en italien et en espagnol. A noter que l'application s'adresse également aux propriétaires et utilisateurs de kayak ainsi qu'aux amateurs de pêche sous-marine.

Le principe est relativement simple: le propriétaire du bateau définit le montant de la sortie (frais d'essence). Mr Fonseca ponctionne entre 14 et 19% de la somme (selon location ou partage). Mais pour les professionnels du nautisme le pourcentage est abaissé à 10%. Enfin, Mr Fonseca reverse 1 euro par sortie à la SNSM de chaque région. Voila une initiative peu banale privilégiant l'échange, le partage d'expérience et permettant de démocratiser la location de bateau et la pêche en mer. Pour en savoir davantage, se renseigner sur le site: www.captain-fisher.fr.

Lyliane

03/12/2019

Un crédit d'impôt pour acheter d'occasion?

Les patrons de la Camif et LeBonCoin ont peut-être trouvé la solution pour doper le pouvoir d'achat et préserver l'environnement... Dans les colonnes du 'Parisien', Emery Jacquillat et Antoine Jouteau ont en effet suggéré de mettre en place un crédit d'impôt de 15% afin d'inciter les consommateurs à préférer les produits de seconde main au neuf. Ils proposent d'inscrire cet avantage fiscal dans le projet de loi Economie circulaire, qui est actuellement discuté au Parlement.
"Ma conviction est qu'il faut encourager les achats responsables, l'occasion ou les produits écoconstruits (fabriqués à partir de produits recyclés, réparable...) parce que nos ressources sont limitées. Face à l'urgence climatique, on n'a simplement pas le choix", a affirmé le directeur du Boncoin au quotidien.
Qu'il s'agisse d'un vêtement ou d'un produit électroménager, tous les biens de consommation seraient concernés, "à l'exception des voitures", précise 'Le Parisien'. Cette démarche est soutenue notamment par Laetitia Vasseur, cofondatrice de l'association Halte à l'obsolescence programmée (HOP).
Un coup de pouce aussi pour les réparateurs
Concrètement, pour les particuliers, il suffira de remplir un formulaire, comme pour un don aux associations. Les deux patrons ont également suggéré que les boutiques physiques pourraient inscrire la mention "déductible des impôts" sur les tickets de caisse.
Emery Jacquillat et Antoine Jouteau ont expliqué aux 'Echos' que cette niche vaudrait aussi pour les réparateurs agréés par les éco-organismes, "sous la même forme de crédit d'impôt de 15% de leurs achats d'objets d'occasion, avant réparation, et dans la limite de 3.000 euros par an".
"La proposition a un triple profit. Elle dope le pouvoir d'achat, préserve l'environnement et crée de l'emploi en France en aidant les réparateurs", a affirmé le patron de la Camif au quotidien.
Le marché de la seconde main en hausse
Il faut par ailleurs souligner que le marché de la seconde main n'a cessé d'augmenter depuis ces dernières années. En effet, selon les chiffres de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), 802.000 tonnes de biens ont été vendus au titre du réemploi et de la réutilisation en 2017, soit une hausse de 38% par rapport à 2014.
Mais selon Flore Berlingen de l'association Zero Waste France, interrogée par 'Le Parisien', un frein "culturel" à acheter d'occasion persiste chez certains consommateurs. "C'est un pari particulièrement difficile pour les cadeaux d'anniversaire", a-t-elle précisé.

Selon Boursier.com - Boursier - mardi 12 novembre 2019

Une maison bioclimatique en bois...

Mme Gaëlle Belda dans le journal Nous présente aux lecteurs le projet d'une flamande, Mme Diane Van den Berge, concernant une bergerie entourée d'arbres et d'un bassin naturel située à St Paul de Vence. Comme Mme Van den Berge avait une conscience écologique, elle avait tout d'abord fait construire de petites cabanes dans les arbres. Lorsqu'elle a réalisé que le terrain était constructible, elle a cherché à faire transformer la bergerie en maison d'architecte. Elle a tout d'abord réuni une petite équipe avec bureau d'étude, architecte et constructeur de la région. Dès 2016 le gros oeuvre démarrait.

Ses constructeurs ont été d'accord pour construire une maison bioclimatique de 120 m2 ayant vue sur le village en utilisant des matériaux biosourcés. Les grands chênes ont été conservés pour faire de l'ombre sur la maison orientée à l'ouest. La bâtisse est toute en bois (dalle comprise), car ce matériau est un puits à carbone. En effet, elle le stocke, mais ne le rejette pas dans l'air. La façade est en liège laissé apparent et le toit est végétalisé. La propriétaire s'est occupée de la décoration intérieure. Dans sa maison, Mme Van den Berge travaille comme consultante en gestion du changement pour de grandes entreprises européennes et loue parfois ses cabanes perchées

La propriétaire et ses filles se plaisent beaucoup dans leur maison. Le bassin naturel est filtré par minéraux et plantes. La construction baptisée Orion a été récompensée par le prix du jury "Chantier  de moins de 150 m2", lors des Trophées de la construction 2019. Les architectes du bureau d'étude Trihab en sont très fiers. Mr Pierre Macario notamment de la Société Bateko de Contes (06) se bat pour promouvoir des solutions à faible impact environnemental. Pour en savoir davantage, joindre: www.trihab.com, batekoconstruction.com ou orionbb.com.

Lyliane

02/12/2019

Des placards à disposition dans la rue...

En collaboration avec la mairie de Figanières (06), écrit Mme Amandine Roussel dans le journal Nous, Mme Judith Tasset a eu l'idée en 2017 d'installer des armoires en bord de route pour y déposer livres, vêtements, bols, jeux de société...dont elle ne voulait plus. Le succès a été très vite au RV! Depuis, les gens viennent voir les nouveautés ou font comme elle en se débarassant d'objets jugés inutiles.

En juillet 2019, deux autres points de dépose dans des "armoires à dons" ont été ajoutés sur le territoire de la commune. Mme Tasset passe régulièrement voir si les armoires débordent ou pas. C'est l'occasion d'échanger avec d'autres personnes. Elle cherche actuellement des bénévoles pour l'aider à gérer ses armoires. Dans le département d'autres initiatives similaires avaient déja vu le jour comme au Rouret dès 2016 avec des "give box" à l'initiative de l'association Happy.

Pour en savoir davantage, consulter par exemple le site: www.happyrouret.com.

Lyliane

Etes -vous prêts pour le "Giving Tuesday"?

Giving Tuesday
Après Black Friday et Cyber Monday arrive maintenant en Europe aussi Giving Tuesday. Le jour par excellence pour faire un don à une bonne cause. Par exemple au Repair Café International. Saviez-vous qu’avec un don de seulement 5 euros nous pouvons éviter 10 kilos de déchet ? Êtes-vous prêt pour le Giving Tuesday 2019, le mardi 3 décembre ?

Rejoindre le réseau Repair Café
Aimeriez-vous joindre le réseau mondial du Repair Café? Venez alors réparer vos objets au Repair Café, créez un Repair Café ou devenez bénévole!

Pour rester au courant, suivez-nous sur notre page Facebook françaisesuisse ou wallonne et sur notre site web et Instagram.

Sincèrement,
L’équipe de Repair Café International

01/12/2019

l'UFC Que Choisir contre l'obsolescence programmée...

A la veille du Black Friday, UFC-Que choisir lance un Observatoire des pannes pour lutter contre l’obsolescence programmée. Une plateforme gratuite, accessible à tous les consommateurs, qui permet de signaler des produits ou appareils électroniques défectueux, voire trop vite usés, sur le site internet de l’UFC-Que Choisir. "C’est une sorte de questionnaire en ligne de quelques minutes à remplir, explique Eric Boneff sur Europe 1, directeur des tests comparatifs. "Derrière, on peut, suivant les cas, vous apporter une aide gratuite, pour vous expliquer que faire, quels sont les droits des consommateurs ?"
>> LIRE AUSSI - "Longtime" : le label qui lutte contre l’obsolescence programmée
Les produits peuvent être signalés par catégorie, marque ou type de panne. "On fait des tests et si on observe des répétitions de panne, on s’interroge sur ce produit, sur la défense des consommateurs. Et on peut porter l’affaire de manière plus marquée", précise Eric Boneff. 
Nintendo mise en demeure
L'UFC-Que choisir a par exemple mis en demeure la société Nintendo à la suite d'un signalement répété sur les consoles Switch. "Nous avons eu des remontées d'informations de nos consommateurs. Un problème de déplacement fantôme du joystick, qui fait que le pointeur se déplace même si le joystick est à l'arrêt." Nintendo refusant de faire bénéficier les plaignants de la garantie de conformité légale des deux ans, l'association a porté l'affaire plus haut. 
Cette plateforme est donc un moyen de lutter contre l'obsolescence programmée. Néanmoins, elle reste difficile à prouver selon Eric Boneff qui constate cependant "des produits dont la durée de vie posent question, des problèmes de disponibilité de pièces détachées, de coûts de réparation". "Nous essayons de faire évoluer ces points-là. Cet outil est un outil de recensement et d'action collective pour aider les consommateurs." 
Des marques plus fiables que d'autres
Pour se prémunir des défaillances, miser sur les marques n'est pas toujours la solution. "La longévité d'un produit dépend de beaucoup de chose", précise le directeur. "Nous faisons des tests d'endurance, des enquêtes de fiabilité. Certaines marques sont plus fiables que d'autres." 
Face à l'hyper-consommation, UFC-Que choisir propose une alternative. "Nous voulons souligner que nous sommes promoteurs d'une consommation plus responsable, plus durable."

Selon Mme Mathilde Durand - Europe 1 - jeudi 28 novembre 2019

La maison en paille: une réponse pertinente dans la lutte contre le réchauffement climatique...

Dans la revue Biocontact du mois de novembre 2019 consacré à l'écohabitat, un article de Mme Fabienne Pasquier, responsable de communication au CNCP-Feuillette (Centre national de la construction en paille) fait le point sur ce matériau, utilisé depuis des millénaires et qui apporte aujourd'hui des avantages certains dans la construction. Tout d'abord, c'est un matériau biosourcé, dont l'impact sur l'environnement est très faible durant l'ensemble de son cycle de vie, comme en témoigne sa fiche de déclaration environnementale et sanitaire (FDES). Ce matériau accessible à tous, disponible en abondance, écrit  Mme Pasquier, valorise l'agriculture sans concurrencer les usages alimentaires des terres et il permet le développement de circuits courts.

C'est l'ingénieur, Mr Emile Feuillette  qui réalisa en 1920 la maison qui porte son nom à Montargis (Loiret). Cette bâtisse bientôt centenaire montre que la paille est un matériau durable, car elle est toujours aussi performante, alors qu'elle fut construite en ossature bois et isolation en paille. Le CNPF s'en est porté acquéreur en 2013. Depuis, les architectes sont nombreux en France, au Canada et aux Etats-Unis à utiliser la paille pour l'isolation des édifices publics: écoles, gymnases, magasins et logements sociaux. C'est en effet un matériau sain et dont la résistance thermique est supérieure à 7m2 Kelvin par Watt pour une épaisseur de 37 cm.

La construction en paille est actuellement en plein essor, notamment grâce aux systèmes de construction de type préfabriqus et à la règlementation thermique 2020. On estime à 5 000 le nombre de bâtiments en paille dans le réseau français. Pour aller plus loin, on peut consulter les sites: www.constructionpaille.fr ou www.cncp-feuillette.fr. La lecture de l'ouvrage de Mr Luc Floissac aux éditions Terre Vivante "La construction en paille" est également recommandée.

Lyliane

Un kit qui tient la route...

Dans le journal Télérama, Mme Sophie Berthier nous présente sous ce titre humoristique une innovation nommée EBike Lite et mise au point par une start-up grenobloise. Le kit électrique présente comme particularité de s'adapter à tous les types de vélo (vintage, standard, hollandais, VTT...). Il se compose de trois modules (batterie, moteur et afficheur) et pour faire cesser le processus ou l'enclencher, il suffit en effet d'écarter le moteur du pneu sans outils spéciaux.

Le bloc moteur étanche pèse 950 grammes et il se fixe avec une seule vis. Il existe 3 kits différents d'assistance électrique. On peut tabler sur une autonomie de 50 à 75 kilomètres pour une vitesse maximale de 25 à32 km/h. Le moteur embrayé par ailleurs, permet de recharger la batterie en descente et d'économiser les freins. Le prix est toutefois un peu élevé: de 899 à 1299 euros. L'avantage est que ce système est transportable sur une autre bicyclette.

Pour en savoir davantage, consulter le site: https://gboost.bike/fr/

Lyliane