Les Libanais au secours des cèdres... (04/05/2019)

Mr Emmanuel Haddad dans le journal La Croix du 17/2/2019 nous informe que dans la réserve des cèdres du Chouf, créée par la loi de 1996, puis devenant une biosphère de 50 000 ha en 2005, la préservation de la nature grâce à de l'écotourisme a bien avancé. En novembre 2018, en effet, l'Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN) a placé la réserve, qui occupe désormais 5% du territoire libanais, sur sa liste verte des aires protégées et conservées.

Les groupes de touristes accueillis dans des maisons d'hôtes gérées par des habitants, (105 000 visiteurs en 2018) découvrent la culture locale en randonnant dans la réserve. Cela freine l'exode rural et garantit l'avenir de la réserve. Les agriculteurs de la région apprennent de leur côté à se passer des pesticides. Les cèdres, pour survivre à la déforestation et au réchauffement climatique, ont besoin, en effet, de l'effort de toute la population. Une agriculture durable, préservant la biodiversité, est un gage de survie de l'espèce protégée.

Les habitants commencent donc à être sensibilisés à la préservation des cèdres jeunes ou vieux poussant sur les flancs abrupts du Mont Liban et à y trouver un intérêt économique. Certains plantent en bio des variétés locales susceptibles de s'adapter au changement climatique, tandis que d'autres cherchent des emplois de garde-forestiers ou de guides de randonnée au sein de la réserve. Bref, le Liban montre l'exemple d'un lien bien compris entre économie et écologie.

Lyliane

 

04:57 | Tags : préservation des cèdres du liban | Lien permanent | Commentaires (4) |  Facebook | | |