Allergies saisonnières... (22/07/2018)

Apparemment, "en raison du réchauffement climatique, les saisons avec pollens ont tendance à être plus précoces et à s'allonger dans la durée", écrit Mme Claire Reuillon dans le Journal Valeurs Mutualistes de juin 2018. Les pollens sont en fait la structure reproductrice mâle chez les plantes à fleurs. Ce sont de minuscules grains qui germent une fois en contact avec l'organe femelle d'une plante de la même espèce. Ces pollens sont souvent transportés par des insectes, mais ils sont aussi disséminés par le vent.

Pour provoquer des symptômes d'allergie, les grains de pollens doivent être émis en grande quantité  dans l'air et atteindre les muqueuses respiratoires. Les pollens des graminées et d'ambroisie, ceux du bouleau et du chêne dans le Nord de la France, du platane et du cyprès dans le Sud figurent parmi les plus allergisants. Généralement, le nez de la personne se met à couler, les yeux rougissent et pleurent au début des symptômes.

Les enfants sont les plus atteints, mais il peut y avoir une prédisposition génétique. Car avec deux parents concernés le risque de rhinite allergique est de 70%. Les symptômes peuvent durer de 4 à 6 semaines. Certaines personnes peuvent réagir à d'autres substances, notamment dans les fruits et légumes: cerises, noisettes, melon, fenouil, cèleri, tomate, farine de blé… Dans ce cas il y a des réactions locales au niveau de la bouche et de la gorge. Un tiers des cas seulement peut se transformer en asthme, mais ce chiffre est en augmentation ces dernières années.

Dès le mois de janvier commencent les pollens d'arbres (noisetier, bouleau, charme, frêne, chêne…), qui peuvent durer jusqu'à la mi-mai. Puis, au printemps et en été, c'est le tour des graminées et des châtaigniers. Enfin, en été et en automne, les pollens d'herbacées (ambroisie…) prennent le relais et se prolongent parfois jusqu'en octobre

Une désensibilisation spécifique après tests et examens par un allergologue et un traitement adapté peuvent réduire les symptômes individuels. Des "Pollinariums sentinelles" placés à 20km d'une ville environ sont des outils de surveillance et de prévention. Dès que les plantes sélectionnées commencent à émettre du pollen, un courriel est en effet envoyé  sur le site internet: www.alertepollens.org. Il existe en France une association des Pollinariums sentinelles (APSF), des Agences régionales de santé (ARS) et des associations et des villes agrées pour la surveillance de la qualité de l'air.

Actuellement, on estime à 25% de la population en France le nombre de personnes affectées par des allergies. La pollution de l'air s'ajoute aux pollens et provoque des irritations des muqueuses respiratoires. La pluie heureusement, qui plaque les pollens au sol, atténue momentanément les symptômes. Penser surtout à aérer tôt ou tard les appartements, à changer les filtres à pollens des voitures et à prendre une douche (corps et cheveux) en rentrant chez soi...

Consulter les sites Internet: www.atmo-france.org, www.monair.info, www.arcaa.info, www.asthme-allergies.org et www.allegique.org.

Lyliane

05:25 | Tags : pollens, allergies respiratoires | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |