Le reboisement fait reculer la pauvreté en Afrique... (06/01/2016)

 

En Afrique, une personne sur 9, soit 795 millions de personnes environ, ne mange pas à sa faim. Nous savons également que 80% des ménages pratiquent l'agriculture. Or, l'abattage anarchique des arbres, vendus comme bois de chauffage ou pour la cuisine, a favorisé l'érosion des sols, qui ne produisent plus comme avant. Quatre mois de sécheresse par exemple au Togo en 2015 ont empéché de planter du maïs. De plus, sur la côte, le niveau de la mer a monté, détruisant par endroit des maisons. Certains habitants de ce fait ont fui les zones rurales, pensant vivre mieux à la périphérie des villes ou même à l'étranger...

 

L'Association pour le bien-être de la population ou ABEP, présidée par un ancien pasteur rural, Mr Ankou Saram, s'est mobilisée au Togo pour diminuer les effets du réchauffement climatique, pour lutter contre la malnutrition, la pauvreté et l'exode rural. Cette association en effet forme des paysans locaux et les accompagne dans la création de pépinières et la mise en place de plants. Jusque là ce sont 15 ha de forêts qui ont été regagnés. Grâce à ce reboisement et à l'utilisation de nouvelles techniques agricoles, les paysans arrivent à nouveau à subvenir à leurs besoins. De plus, ils apprennent la coopération entre villageois et à effectuer des coupes de bois raisonnées.

 

Le reboisement a déjà permis de freiner le réchauffement climatique et de réguler la pluviométrie. Replanter des arbres en effet aide à regagner de la matière organique, indispensable pour fertiliser les terres et freiner l'érosion des sols. Dans certains secteurs, des villageois ont réussi à obtenir plusieurs récoltes.

 

Remercions ces associations, qui par des transferts de compétences, forment sur place des relais efficaces. Plus besoin pour les paysans de partir au loin, de s'éxiler! Des solutions simples sont mises en œuvre localement, pour que les africains prennent en mains leur destin. Au lieu de les faire s'endetter en leur vendant des engrais chimiques, tenons compte de leurs spécificités locales et rendons les autonomes! Evitons à ces hommes et à ces femmes nos erreurs passées et laissons les se réapproprier leurs savoirs faire ancestraux.

Lyliane

 

06:32 | Tags : reboisement, paysans africains | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |